Le cours de Philosophie s’adresse à tous les élèves des classes de Terminales générales et techniques.
Il vise à découvrir, par le biais d’auteurs et de thèmes, les questions qui traversent la culture humaine.
Nous aurons ainsi pendant l’année scolaire à la fois à découvrir ce nouveau champ d’interrogations et à nous préparer à l’épreuve écrite du baccalauréat 2021.
Les notions en terminale générale
- L’art
- Le bonheur
- La conscience
- Le devoir
- L’État
- L’inconscient
- La justice
- Le langage
- La liberté
- La nature
- La raison
- La religion
- La science
- La technique
- Le temps
- Le travail
- La vérité
Pour plus de renseignements sur les modalités de cette matière, vous pouvez vous reporter au lien suivant :
https://eduscol.education.fr/cid144166/philosophie-bac-2021.html
A remarquer l’arrivée dans le programme de nouveaux auteurs, par exemple :
Simone Weil
Simone Weil nait en 1909 à Paris au sein d’une famille de la bourgeoisie. Elle aura la chance de pouvoir bénéficier d’une éducation classique. Au Lycée Henri IV à Paris, elle est une des premières filles à avoir accès au cours de philosophie d’un professeur célèbre : le philosophe Alain. Simone Weil sera influencée par la stature de ce professeur, par ses idées non-conformistes et ses rébellions contre l’autorité universitaire. Elle devient elle-même professeur de philosophie et s’engage sur le plan politique. On la surnomme « la vierge rouge » et l’administration universitaire la nomme assez loin de Paris, craignant sans doute les remous.
Dans les villes de province où elle enseigne (au Puy, à Bourges…) elle fréquente les ouvriers, les chômeurs, discutant avec eux dans les cafés, leur donnant des cours de culture générale pour les instruire afin de les éclairer sur le rôle important de la classe ouvrière. Pour mieux comprendre les rouages de l’oppression sociale, elle se fait embaucher comme ouvrière en usine, malgré sa santé précaire. En 1936, elle rejoint les brigades internationales, en Espagne, où elle combat comme un soldat dans cette atroce guerre civile.
En voyage en Italie, sa vie personnelle bascule soudain lorsque, dans une église à Assise, elle vit un moment spirituel intense. « Quelque chose de plus fort que moi m’a obligée, pour la première fois de ma vie, à me mettre à genoux », écrira-t-elle Elle en est marquée jusqu’à la fin de sa courte vie et va développer cette approche spirituelle qu’elle nomme « connaissance surnaturelle ».
Durant la guerre, la famille Weil, d’origine juive, quitte Paris, d’abord pour Marseille, et ensuite pour New York. Mais Simone Weil n’a qu’une seule idée : rejoindre la Résistance en Angleterre et aider la France contre la force hitlérienne. Gustave Thibon et le Père Perrin, ses confidents pendant la guerre, écrivent : « La seule pensée d’abandonner la France esclave et meurtrie et de vivre à l’abri des persécutions suffisait à la plonger dans le désespoir ». Elle parvient non sans mal à rejoindre Londres. Elle travaille comme rédactrice pour une commission où on lui demande un rapport sur la situation morale de la France, en vue d’une nouvelle constitution à bâtir à l’issue de la guerre. C’est là qu’elle écrit son dernier ouvrage, en 1943, L’Enracinement et qu’elle meurt à 34 ans, la même année, de la tuberculose.
Nous présenterons au fur et à mesure les nouveaux auteurs du programme.
Pour répondre à toute question concernant les programmes, la mise en oeuvre, vous pouvez vous adresser à M. Herrgott ou Mme Martinis via la messagerie interne du Lycée.