Le Lycée Pro crève l’écran

Nos élèves de T Melec 2 participent à un concours de critiques de films documentaires .

Fondé en 2015, ce concours a pour but de faire découvrir le cinéma documentaire d’une manière active, en mettant les élèves dans le rôle de rédacteurs d’une critique collective. Il est organisé par la Scam (Société civile des auteurs multimédia) en partenariat avec Télérama. Il cherche à  développer l’esprit critique des élèves à l’égard des films qui traitent du réel pour prendre conscience qu’ils sont toujours l’expression personnelle d’un auteur.

8 classes en France participent à cette nouvelle saison, issues de lycées de Abbeville, Arras, Biarritz, Gennevilliers, Magnanville, Montreuil, Saint-Germain-en- Laye et Strasbourg.

Nos 24 élèves de Terminale Melec2 ont donc l’honneur cette année de faire partie de ce projet ambitieux et d’entrer dans le cercle relativement fermé du « Lycée Pro Crève l’Ecran », accompagnés par leurs enseignantes, Mmes Schoumacker et Werly.

Comment va s’organiser cette activité ?

Quatre films documentaires, choisis par les organisateurs du concours pour leurs qualités et leur exigence, sont proposés aux élèves des 8 lycées. Au vu des extraits, les élèves ont noté leurs premières impressions et produit un classement argumenté. Par la suite, ils feront la critique d’un des quatre documentaires…

Les premières impressions sur les 4 documentaires :

Ni d’Eve ni d’Adam de Floriane Devigne

Parmi les quatre films, c’est sur celui-ci que nous avons le plus de questions à nous poser. Le sujet de l’hermaphroditisme est une découverte pour nous. Il pose la question du hasard de la naissance, de la façon dont un homme peut avoir accès au fait d’être une femme, ou comment une femme peut sentir ce qu’est « être un homme ».

Quelle Folie, de Diego Governatori

Le réalisateur fait le choix d’inventer des formes pour nous faire sentir et comprendre ce qu’il se passe dans la vie de son ami autiste. Le sujet de l’autisme nous intéresse car il parle de la question de la place des personnes différentes dans la société.

La Disgrâce, de Didier Cros

Défigurés par un accident, une maladie, un attentat, quatre personnes racontent leur histoire. “C’est un sujet difficile, sensible, un peu triste, un peu ennuyeux. Lorsque des personnes vivent avec de tels physiques, comment critiquer un film dont elles sont les personnages ?

Les Enfants du 209 Rue Saint-Maur, de Ruth Zylberman

Ils vivaient dans cet immeuble pendant la seconde guerre mondiale… Que sont-ils devenus ? “Comment la réalisatrice a-t-elle mené son enquête, a-t-elle réussi à trouver ce qu’elle cherchait ?” sont les deux questions qui nous donnent envie d’en savoir plus sur ce film.