Sciences plus, le bilan d’une année

Le thème directeur de notre année a été « Peut-on tout observer ? ».
Pour Antoine de St Exupéry : « L’essentiel est invisible pour les yeux ! »

Les élèves de l’option Sciences+ ont donc pu suivre une diversité d’activités largement appuyées sur des travaux de manipulations originaux, conçus par leurs professeurs, pour aborder les différents aspects de la problématique de l’observation en science. Comment observer ce qui n’est pas à notre échelle ?
De la physique des particules aux techniques de microscopie en passant par l’astrophotographie, le sujet a permis d’enrichir le bagage scientifique des jeunes étudiants. Plusieurs visites et rencontres ont eu lieu :
– Sortie à la plate-forme d’imagerie de l’IGBMC (Institut de Génétique Biologie Moléculaire et cellulaire moléculaire), pour découvrir des techniques de microscopie assez incroyables !

L'IGBMC à Illkrich-Graffenstaden


– Participation à « International Cosmique Day ou ICD » en novembre 2023 : un événement international lors duquel plusieurs lycées et instituts à travers le monde communiquent les résultats de distribution de muons en fonction de l’angle azimutal.

– Conférence sur les réacteurs naturels d’Oklo (Gabon), et sur la radioactivité, animé par Benoit Gall, directeur de recherche à l’IPHC de Cronenbourg. La chambre a brouillard a permis de visualiser des particules issues de la radioactivité naturelle ambiante ou provenant de différentes roches.



– Participation aux Master Class 2024 à l’IPHC de Cronenbourg : visites, rencontres, découverte d’une accélérateur de particules. Après quelques conférences de présentation des enjeux de l’après-midi, les étudiants de divers pays ont traité des données issues de collisionneurs de particules et ont mutualisé leurs conclusions. Une belle initiation à la collaboration scientifique internationale !


– Fabrication des OLED et une OPV à l’Ecole d’Ingénieur TELECOM PHYSIQUE d’Illkirch

Enfin, en lien avec les activités du club AstroRudloff, les élèves ont pu découvrir toute la complexité du processus d’imagerie permettant d’aboutir à une astrophotographie de ciel profond. Après plus de 2h de labeur, le résultat est là : la nébuleuse d’Orion, prise en photo au mois de février.